Produire du biogaz par méthanisation en Haute-Savoie

Syan’EnR vous accompagne dans vos projets de production de gaz vert par méthanisation. Conseil, étude de faisabilité, financement, exploitation et maintenance : vous pouvez compter sur notre expertise à chaque étape.

La méthanisation : outil de la transition énergétique

La méthanisation permet de transformer et valoriser la matière organique en énergie renouvelable et en fertilisant désodorisé.

Les avantages de la méthanisation en Haute-Savoie sont nombreux :

Enjeux collectifs :

  • Contribue à la transition énergétique en proposant une production locale d’énergie renouvelable
  • Diminue les émissions de gaz à effet de serre en remplaçant les énergies fossiles et les engrais chimiques
  • Donne une solution de traitement des déchets organiques

Enjeux de territoire :

  • Participe à l’autonomie énergétique des territoires
  • Crée des emplois locaux pérennes
  • Valorise les déchets du territoire
  • Maintient une agriculture locale

Créer du biogaz à partir de matière organique

La méthanisation est le processus naturel biologique de dégradation de la matière organique en absence d’oxygène (digestion anaérobie). Il est réalisé par des bactéries naturellement présentes dans les déjections animales. On peut l’observer à l’œuvre dans la nature : dans les marais, les rizières, certains sédiments, ainsi que dans le système digestif de certains animaux (ruminants, insectes, etc.).

Ce processus génère deux types de produits : de l’énergie, sous forme de biogaz et un résidu pouvant servir de fertilisant des sols et des cultures appelé le digestat.

C’est un processus très efficient. Dans les conditions optimales, plus de 90% de la matière organique est transformée en biogaz.

D’où provient la matière organique utilisée pour la méthanisation ?

Les intrants utilisés peuvent être de différentes natures. Pour le bon fonctionnement de l’installation, il est nécessaire d’apporter des sources variées :

  • Agricoles : fumier, lisier, résidus de culture, etc.
  • Agro-industrielles : abattoirs, caves viticoles, laiteries, fromageries, etc.
  • Municipales : tontes de gazon, ordures ménagères, boues de station d’épuration, etc.

Comment fonctionne la méthanisation ?

Ces intrants sont triés et injectés dans le digesteur, une grande cuve privée d’oxygène dans laquelle se trouvent des bactéries capables de dégrader ces déchets.
Le processus est endothermique : il nécessite un apport extérieur de chaleur. Le digesteur est chauffé à environ 37°C, généralement grâce au biogaz produit par l’installation.
Après environ 40 à 60 jours, les bactéries produisent alors du gaz, composé majoritairement de méthane et de dioxyde de carbone.

Qu’obtient-on en sortie et comment le valorise-t-on ?

La méthanisation produit du biogaz et du digestat.

Le biogaz est composé à 60% de méthane, 40% de dioxyde de carbone, ainsi que des traces d’autres gaz (sulfure d’hydrogène notamment).

Le biogaz peut avoir plusieurs utilisations :

  • En tant qu’énergie actionnant une turbine à gaz couplée à un alternateur qui produira de l’électricité raccordée au réseau électrique
  • En tant qu’énergie utilisée dans les moteurs thermiques qui produiront de la chaleur (ex: chauffage par réseau de chaleur)
  • En cogénération, produisant à la fois électricité et chaleur
  • Après épuration, on obtient du biométhane en séparant le méthane des autres sous-produits (CO2, eau, sulfure d’hydrogène) :
    • Comme carburant pour des véhicules automobiles équipés
    • En injection dans le réseau de gaz naturel

Le digestat, très riche en azote, peut être valorisé sous différentes formes :

  • En épandage sous forme liquide
  • En épandage sous forme solide, après un traitement par séparation de phase (séparation de la phase liquide, qui peut être renvoyée dans le milieu naturel, de la phase solide)

Quelles contraintes impose la méthanisation ?

Avant d’enclencher un process de méthanisation, il est nécessaire de s’assurer de la maîtrise de la ressource de déchets à méthaniser. Il est également recommandé de vérifier la valorisation énergétique possible du biogaz, valorisation de la chaleur sur site en cas de cogénération et injection dans le réseau de gaz naturel.

Vous souhaitez en savoir plus sur la production d’énergie biogaz ?

Nous répondrons à vos attentes en vous conseillant une solution adaptée à vos besoins.

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Foire aux questions sur la méthanisation

Est-ce qu’une unité de méthanisation génère des mauvaises odeurs ?

Lors de la méthanisation, la décomposition des matières organiques est conduite en milieu anaérobie, cela signifie qu’il n’y a pas de contact avec l’extérieur, et donc pas d’odeur émise.

Durant le processus, les acides gras générateurs de mauvaises odeurs sont détruits, le digestat produit est pratiquement inodore. La méthanisation élimine ainsi la gêne olfactive occasionnée par l’épandage direct de lisier.

Toutefois, le stockage et l’insertion des déchets organiques dans le digesteur peuvent provoquer des dégagements d’odeurs, similaires à celles ressenties sur une exploitation agricole, qui peuvent être réduits par traitement via une unité de désodorisation par traitement biologique.

Un méthaniseur est-il une installation à risques ?

Au niveau sanitaire, les bactéries impliquées dans le processus ne sont pas pathogènes, c’est-à-dire qu’elles n’ont aucun impact sur la santé. Des traitements complémentaires permettent de réduire la quantité de germes : hygiénisation des intrants (chauffage à 70°C pendant 1 heure) et séchage thermique. De plus, avant d’épandre le digestat, ce dernier doit faire l’objet d’analyses agronomiques décrivant sa composition.

Quelle va être l’augmentation de trafic routier pour alimenter l’installation ?

Même pour une grosse installation, les volumes d’intrants quotidiens sont relativement faibles, impliquant une dizaine de camions par jour. Il est de plus possible de limiter les désagréments pour le voisinage en optimisant les horaires et les trajets de circulation.